Elle a grandi loin des courts de terre battue d’Antsirabe, mais elle n’a jamais oublié d’où elle vient. Ce 14 septembre 2025, Tiantsoa Sarah Rakotomanga Rajaonah a inscrit son nom dans l’histoire du tennis en remportant le tournoi WTA 250 de São Paulo, dominant l’Indonésienne Janice Tjen (130e mondiale) en deux sets maîtrisés : 6-3, 6-4.
À seulement 19 ans, la gauchère d’origine malgache, aujourd’hui installée en France, réalise un exploit rare pour une joueuse aussi jeune et peu classée (214e mondiale avant le tournoi). Mais ce n’est pas un coup d’éclat isolé : quelques mois plus tôt, elle atteignait sa première demi-finale WTA à Rouen, et faisait ses débuts à Roland-Garros. Le cap est franchi, la trajectoire est lancée.
Son style de jeu, inspiré du coup droit de Nadal, allie puissance et finesse. Sa combativité, héritée de ses idoles Serena Williams et Rafa, s’est exprimée dès le premier tour à São Paulo, où elle a sauvé trois balles de match contre Ana Sofia Sanchez. Une semaine plus tard, elle soulève le trophée.
Mais au-delà du score, c’est l’histoire qui nous touche. Celle d’une enfant née à Madagascar, partie à 6 ans, mais qui n’a jamais renié ses racines. Dans ses interviews, elle parle de sa double identité avec fierté. Et dans ses victoires, elle fait rayonner le rouge-vert-blanc sur les écrans du monde entier.
Foot Gasy salue cette performance comme un signal fort : nos talents, même exilés, portent en eux la force d’un peuple. Tiantsoa Sarah n’est pas seulement une championne — elle est une ambassadrice. Et si son rêve est de devenir numéro 1 mondiale, le nôtre est de voir Madagascar croire en ses enfants, les former, les accompagner, et les célébrer.
ALEFA SARAH!!
ALEFA MADAGASIKARA !!
