Dans un contexte sportif exigeant, le Paris FC a choisi de prêter son jeune talent malgache, Ylan El Hadary Raheriniaina, à Valenciennes FC, actuellement 10ᵉ de National 1 avec 4 points. Ce mouvement stratégique vise à offrir à l’attaquant de 18 ans un environnement propice à son développement, avec davantage de temps de jeu et une pression compétitive plus adaptée à son âge et à son potentiel.
Un prêt pour grandir, pas pour fuir
Formé à Ajesaia, révélé à St. Michel United aux Seychelles, puis signé en professionnel par le Paris FC en août 2025, El Hadary incarne l’ambition d’une génération malgache qui refuse de rester dans l’ombre. Son prêt d’un an sans option d’achat à Valenciennes n’est pas un recul, mais une étape tactique dans une carrière qui s’annonce prometteuse. À 18 ans, il a déjà goûté au haut niveau, marqué en amical contre le FC Sion, et porté les couleurs des Barea avec fierté.
Paris FC en difficulté, mais l’avenir reste ouvert
Le Paris FC, battu lors de ses deux premières journées de Ligue 2, dont un lourd revers 5-2 face à l’Olympique de Marseille avec un doublé d’Aubameyang, doit se battre pour le maintien. Dans ce tumulte, préserver la progression d’un jeune comme El Hadary devient une priorité. Le club parisien montre ainsi qu’il croit en son potentiel à long terme, en le liant jusqu’en 2028.
Mental d’acier, cœur malgache
Pour El Hadary, ce prêt est un test de caractère autant que de talent. Il devra s’imposer dans un championnat exigeant, loin des projecteurs de la Ligue 2, mais riche en opportunités pour les jeunes ambitieux. Le football malgache peut être fier : un de ses fils affronte les défis du haut niveau européen avec courage et détermination.
Un symbole pour toute une nation
Ce parcours, de Mahajanga à Paris en passant par les Seychelles, est celui d’un rêve malgache devenu réalité. El Hadary ne joue pas seulement pour lui, mais pour toute une génération qui croit en la force du travail, du talent, et de l’identité nationale. Son nom résonne déjà comme une promesse : celle d’un avenir où les Barea ne seront plus des outsiders, mais des acteurs majeurs du football africain et mondial.