Le feuilleton n’aura duré que quelques heures. Cet après-midi, Nicolas Randriamanampisoa, international malgache, a finalement accepté son transfert vers Al Merrikh SC, après avoir tenté de résister à la décision de Fosa Juniors. Moins de 24 heures de tension, puis un revirement rapide : le joueur a partagé lui-même l’annonce du club sur ses réseaux sociaux, confirmant son départ.
Une tentative de résistance… vite abandonnée
Dans un premier temps, Nicolas avait exprimé son refus de partir au Soudan ce mois ci , espérant peut être faire valoir son engagement avec Elgeco Plus en Ligue des Champions CAF. Il déclarait ne pas avoir encore signé, laissant entendre une volonté de négocier ou de bloquer le transfert. Mais face à la pression du club et à la solidité de l’accord entre Fosa et Al Merrikh, le joueur a cédé.
Ce bras de fer éclair révèle une tension croissante entre les ambitions individuelles des joueurs et les stratégies commerciales des clubs malgaches.
Un contrat de 3 ans… dans un contexte géopolitique particulier
Le transfert vers Al Merrikh SC, club soudanais actuellement basé en Mauritanie en raison du conflit au Soudan, s’est conclu sur un contrat de trois saisons. Le montant de la transaction reste confidentiel, mais les deux clubs évoquent une somme « intéressante », sans plus de détails.
Ce mouvement place Nicolas dans un environnement instable mais ambitieux, avec des enjeux sportifs et humains majeurs.
Indisponible pour Elgeco Plus
Actuellement à Maurice, Nicolas ne pourra pas participer au match d’Elgeco Plus en tour préliminaire de la Ligue des Champions CAF demain . Une perte stratégique pour le club, qui comptait sur son expérience et sa polyvalence. Ce départ précipité soulève une fois de plus la question de la coordination entre clubs malgaches, surtout en période de compétition continentale.
Ce transfert express illustre les limites du pouvoir des joueurs face aux décisions des clubs, mais aussi l’urgence de structurer juridiquement les engagements sportifs à Madagascar. Pour éviter les bras de fer improvisés et les départs précipités, le football malgache doit renforcer ses mécanismes de dialogue, de transparence et de respect mutuel.