Dans une rencontre où chaque minute comptait, les Barea de Madagascar ont su faire parler leur collectif, leur intensité et leur résilience pour s’imposer 3-1 face au Tchad, reprenant ainsi la deuxième place du groupe avec panache.
Un onze reconduit, une structure affirmée
Sans surprise, le sélectionneur malgache a maintenu son onze de départ habituel, fidèle à une formation en 4-3-3. Dès les premières minutes, les Barea ont pris le contrôle du jeu, multipliant les temps forts et les incursions dans la surface tchadienne. Mais malgré une animation offensive bien huilée, les derniers gestes ont manqué de précision.
Le Tchad frappe en premier, contre le cours du jeu
À la 25e minute, sur l’une de leurs rares offensives, les visiteurs ont surpris tout le monde : Y. Allarabaye profite d’un flottement défensif pour faire trembler les filets. Un but contre le rythme du match, qui pousse les Tchadiens à temporiser et jouer le chronomètre.
Réaction malgache : intensité, inspiration et égalisation
Portés par un El Hadari étincelant dans l’animation, les Barea ne baissent pas les bras. Rayan, généreux dans l’effort, combine avec Marco et Clément, ce dernier contraint de céder sa place à la mi-temps à N’Zi, très vite dans le rythme. C’est Warren Caddy qui remet les pendules à l’heure d’un tir splendide à la 52e minute, libérant tout un stade.
Coaching gagnant, domination affirmée
Conscients de l’enjeu, les Barea intensifient leurs assauts. Morgan se distingue autant dans les phases offensives que défensives, et à la 69e minute, sur un centre millimétré d’El Hadari, Rayan surgit et place une tête imparable : 2-1 pour Madagascar.
Le coach malgache gère avec lucidité : Arnaud cède sa place à Tommy Iva (70’), puis Andy entre à la 73e pour remplacer Sandro, légèrement touché. Avec cette fraîcheur, les Barea tiennent le rythme et contiennent les offensives tchadiennes, peu menaçantes.
Le coup de grâce signé Hakim Abdallah
À la 86e, Caddy frôle le doublé, mais son tir dévié finit en corner. Dans les ultimes instants (90+3), N’Zi trouve Hakim Abdallah, tout juste entré en jeu. Premier ballon, premier but : une frappe limpide qui scelle la victoire malgache et fait exploser de joie les supporters.
Cette victoire est bien plus qu’un score. Elle incarne la montée en puissance d’un groupe soudé, inspiré et stratégiquement affûté. Les Barea n’ont pas seulement gagné un match, ils ont affirmé leur ambition. Et avec cette deuxième place retrouvée, le rêve continue.
