À deux matchs de la fin de la phase de groupe du CHAN 2025, les Barea de Madagascar n’ont plus le droit à l’erreur. Mercredi 13 août face à la République Centrafricaine, puis samedi 16 août contre le Burkina Faso, l’équipe nationale joue son avenir continental. Deux finales à remporter, six points à arracher, et une nation entière qui retient son souffle.
Deux adversaires, une mission survivre
Le scénario est simple : Madagascar doit impérativement gagner ses deux dernières rencontres pour espérer décrocher un ticket pour les quarts de finale . Après une prestation décevante face à la Tanzanie (0-1), où les Barea n’ont cadré que deux tirs et n’ont jamais véritablement inquiété le gardien adverse, les attentes sont claires. Le peuple malgache veut du jeu, des buts, et surtout, des victoires.
Un collectif en panne, des individualités en sursis
Sous la houlette de Rôrô, l’équipe a montré quelques éclats techniques individuels, mais le collectif reste désespérément stérile. Les attaques se multiplient sans jamais se conclure par un tir ou un centre dangereux. Une pauvreté offensive qui inquiète, surtout en comparaison avec les performances flamboyantes de la dernière édition.
Les noms de Tsiry, Rakool, Tendry ou encore Jean Yves reviennent avec nostalgie dans les discussions des fans. Ces joueurs savaient faire mal dans les derniers mètres, là où aujourd’hui Feno et Toky peinent à peser sur les défenses adverses. Le contraste est saisissant, et les critiques commencent à se faire entendre.
Dax, le facteur X ?
Le retour annoncé de Dax pourrait redonner un peu de vie à un milieu de terrain en souffrance. Face à la Tanzanie, les Barea ont été incapables de créer des occasions franches, et l’absence d’un véritable meneur s’est fait cruellement sentir. Dax, avec sa vision du jeu et sa capacité à casser les lignes, pourrait être l’élément déclencheur d’un sursaut offensif.
Rôrô face à l’équation tactique
Le sélectionneur malgache est désormais face à une équation complexe : comment composer un onze capable de gagner deux matchs décisifs en quatre jours ? Il devra trouver le bon dosage entre expérience et fraîcheur, entre rigueur défensive et audace offensive. Les choix seront scrutés, commentés, et jugés à l’aune du résultat final.
Une nation en attente
Les supporters malgaches, passionnés et exigeants, commencent à s’impatienter. Le CHAN est plus qu’une compétition : c’est une vitrine pour le football local, une source de fierté nationale. Et après les belles promesses des années précédentes, ils espèrent voir leur équipe briller à nouveau.
Mercredi et samedi, les Barea joueront bien plus que deux matchs. Ils joueront pour l’honneur, pour l’espoir, et pour le rêve de tout un peuple.