La Confédération africaine de football (CAF) a officialisé, dans une circulaire datée du 14 mars 2025, une mesure passée inaperçue jusqu’ici. Les points obtenus contre les derniers de chaque groupe ne seront plus pris en compte dans le calcul des meilleurs deuxièmes. Cette décision vise à corriger le déséquilibre provoqué par le retrait de l’Érythrée du groupe E.
Cette règle, bien que prévue depuis mars, modifie profondément le classement des équipes en lice pour les barrages. En excluant les résultats contre les derniers, la CAF cherche à harmoniser les chances entre groupes aux configurations inégales. Ce changement technique a un impact immédiat sur plusieurs sélections.
Avant l’application de cette règle, Madagascar comptait 19 points et une différence de buts de +8. Les Barea figuraient parmi les meilleurs deuxièmes, aux côtés de la RDC, du Burkina Faso et du Cameroun. Mais après retrait des points obtenus face au Tchad, dernier du groupe I, Madagascar chute à 13 points (+3). Les six unités acquises contre le Tchad ne sont plus comptabilisées.
Cette perte fragilise sérieusement la position des Barea dans la course aux barrages. Alors qu’ils occupaient une place favorable, ils se retrouvent désormais derrière le Cameroun et la RDC, mieux classés selon les nouveaux critères. La qualification devient incertaine.
Le dernier match du groupe I pour Madagascar aura lieu demain, le 12 octobre, face au Mali à Bamako. Dans ce contexte tendu, les Barea n’ont plus le droit à l’erreur. Une victoire est impérative, avec le plus grand écart de buts possible. Ce duel décisif représente leur ultime chance de rester dans la course.
Cette réforme impose une pression maximale sur cette dernière rencontre. Pour Madagascar, il ne s’agit plus d’ajuster une stratégie : il faut tout donner. Le sort des Barea dans ces éliminatoires se jouera en 90 minutes, face à un adversaire redoutable, sur une pelouse hostile.