Le feuilleton du possible transfert de Romuald Rakotondraibe, plus connu sous le nom de Coach Rôrô, vers Young Africans s’est terminé sur une note inattendue. Le technicien malgache, qui s’était déplacé en Tanzanie pour finaliser son engagement, faisait partie d’une short-list de quatre entraîneurs ciblés par le club. Mais au terme des négociations, c’est le Portugais Pedro Gonçalves qui a été retenu pour diriger l’équipe, assisté par son compatriote Filipe Pedro.
Young Africans avait pourtant manifesté un réel intérêt pour le profil de Rôrô, apprécié pour sa rigueur et sa vision du jeu. Mais plusieurs éléments ont freiné la conclusion de l’accord. D’abord, le club souhaitait imposer son propre assistant coach, une condition que Rôrô a refusée, préférant venir avec un adjoint de son choix. Ce point de désaccord a été déterminant, car il touche à la liberté technique et à la cohérence du projet que le coach malgache voulait défendre.
Ensuite, les négociations ont été compliquées par l’attitude jugée trop exigeante de l’agent représentant Rôrô. Selon nos sources, cette posture a refroidi les dirigeants tanzaniens, qui ont préféré se tourner vers une option plus fluide sur le plan contractuel. Malgré sa présence sur place et une volonté initiale de collaborer, Rôrô n’a pas trouvé les garanties nécessaires pour s’engager pleinement. Il a donc décidé de rentrer à Madagascar, laissant la voie libre à Pedro Gonçalves, désormais officiellement nommé à la tête de Young Africans.
Ce revirement illustre les subtilités des négociations dans le football professionnel, où les détails techniques, les choix humains et les dynamiques d’agents peuvent faire basculer une décision. Pour Coach Rôrô, ce n’est qu’un contretemps dans une trajectoire qui continue de susciter l’intérêt au-delà des frontières malgaches.
