La Fédération Malagasy de Football avait misé gros en nommant Corentin Martins à la tête des Barea le 30 janvier 2025, lors d’une cérémonie officielle au Kianja Barea Mahamasina, en présence d’Alfred Andriamanampisoa et du ministre des Sports de l’époque, Moustapha Marson. L’objectif était clair : qualifier Madagascar pour la Coupe du Monde 2027. Mais après une campagne intense, le rêve s’est envolé.
Une élimination cruelle malgré une deuxième place
Dans le groupe I, Madagascar a terminé deuxième avec 19 points, derrière un Ghana impérial. Pourtant, les Barea espéraient encore accrocher les barrages continentaux. C’était sans compter sur une règle oubliée par tous : les points gagnés contre le dernier du groupe ne comptent pas, suite au forfait de l’Érythrée. Une sanction réglementaire qui a coûté cher aux Malgaches, les excluant du top 4 des meilleurs deuxièmes.
Résultat : ce sont le Nigeria, le Cameroun, la RD Congo et le Gabon qui disputeront les barrages en novembre 2025. Une désillusion amère pour les fans de kitra malagasy.
Le bilan de Corentin Martins : mitigé mais prometteur
Arrivé avec une solide réputation, Corentin Martins a débuté son mandat le 19 mars par une victoire éclatante 4-1 contre la Centrafrique. En sept matchs (amicaux inclus), son bilan est de 4 victoires et 3 défaites. La plus lourde, celle du 12 octobre face au Mali, a scellé le sort des Barea dans cette campagne mondiale.
Malgré tout, le sélectionneur a su insuffler une dynamique nouvelle, avec un jeu plus structuré et une meilleure gestion tactique. Mais l’échec des barrages et le changement politique à la tête de l’État laissent planer le doute sur son avenir.
Et maintenant ? Cap sur la CAN 2027
Alors que son contrat touche à sa fin, Corentin Martins n’a pas encore été fixé sur son futur. Les supporters malagasy, eux, réclament sa continuité, convaincus qu’il peut mener les Barea vers la CAN 2027. Ce sera le prochain grand rendez-vous pour la sélection nationale, avec des qualifications qui s’annoncent tout aussi relevées.
Le football malagasy entre dans une nouvelle phase. Entre restructuration, ambitions continentales et incertitudes, les mois à venir seront décisifs pour l’avenir des Barea et de leur sélectionneur.
